Cérémonie funéraire
4 min

Texte de cérémonie décès : hommage à une personne aimée

Par

Sarah


Mis à jour le

11 mars 2019

Sommaire

Modèles d’éloge funèbre d’anonymesExemples de poèmes et extraits d’auteurs

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Modèles d’éloge funèbre d’anonymesExemples de poèmes et extraits d’auteurs

Perdre un être cher est un moment de la vie particulièrement délicat, moralement et émotionnellement. Il n’est pas rare, qu’en de telles circonstances, le(la) conjoint(e) survivant(e) souhaite rendre un dernier hommage. Mais avec l’émotion, trouver les mots justes pour dire « au revoir », retenir un poème ou un texte d’enterrement parmi d’autres… tout cela peut sembler complexe tant il importe de faire le plus bel éloge au moment des funérailles.

Voici quelques exemples de textes de cérémonie pour vous aider et vous inspirer dans l’écriture d’un hommage funèbre à la personne aimée. Votre conseiller et votre maître de cérémonie sont là également pour vous apporter leur aide et le soutien nécessaire afin de préparer au mieux la cérémonie d’obsèques.

Modèles d’éloge funèbre d’anonymes

Ce qu’il me reste de toi

Ce qu’il me reste de toi, c’est ton parfum dans l’entrée, le goût sucré de tes baiser et notre jardin secret.
Et puis ce qu’il me reste de toi ce sont nos trésors de voyage, les souvenirs échoués sur le rivage et quelques jalousies de passage.
Ce qu’il me reste de nous, ce sont nos enfants, notre éternel présent, et notre amour, tout simplement.

Mon étincelle

Mes nuits ne seront plus jamais les mêmes.
Tu abriteras désormais tous mes songes.
Il y aura toujours un rêve à terminer, une petite lumière restée allumée.
La nuit n’a de précieux que le silence, elle sublime les murmures des amants, et rend le temps éternel absent.
Un jour la nuit m’emportera à elle.
De ses étoiles je me guiderai, pour un jour, te retrouver.

Promesse de bal

Lorsque je t’ai connu nous avions à peine 18 ans pour moi et 16 ans pour toi.
J’approchais de ta maison d’un pas assuré et lorsque ton père m’ouvrait c’est la voix tremblante que je demandai « j’aimerais l’inviter à danser ».
Tu descendais alors les escaliers, ta robe volante et légère un parfum d’insolence dans les airs.
À chaque danse, tu posais ta petite main dans la mienne et je me jurai de ne plus jamais la lâcher.
Tu es partie aujourd’hui en laissant derrière toi ta légèreté, ton parfum, ton insolence et ma voix tremblante.
Qu’à cela ne tienne, je te rejoindrai bientôt pour t’inviter à danser.

Apprends-moi

Tu m’as tout appris, à aimer, à rire et tout supporter.
Mais tu ne m’as pas appris à vivre dans un monde où tu n’es plus.
Dis, comment c’était avant toi ? Avant moi, avant nous ?
On dit souvent que l’important dans la vie c’est de laisser une trace, une empreinte lorsqu’on est plus là.
Rassure-toi, ta trace est là, indélébile.
Pour ne rien faciliter, dehors il pleut, dehors il fait froid.
Est-ce-que c’est toi qui pleures ?
Hier j’étais dans notre jardin, mes vêtements trempés de larmes et d’automne.
Aujourd’hui le soleil vient narguer mon chagrin. La chaleur de tes sourires parvient jusqu’à mon cœur pour sécher mes larmes, mes joues et mes vêtements trempés.
L’été reviendra, et avec lui j’apprendrai, à vivre sans toi.

Exemples de poèmes et extraits d’auteurs

Simone Veil, « Il restera de toi… »

Il restera de toi ce que tu as donné.
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s’est pas fanée.

Antoine de Saint-Exupéry, « Le Petit Prince »

Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !

Henri Scott Holland, « La Mort n’est rien »

Ne pleurez pas si vous m’aimez,
Je suis seulement passée dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin,
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Essuyez vos larmes.