Concession funéraire : inhumation pleine terre ou caveau funéraire
Sarah
19 décembre 2018

Sommaire
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Dans le cas d’une inhumation, deux types de sépulture existent : caveau et pleine terre.
Il faut savoir que le choix entre inhumation en caveau et inhumation en pleine terre n’influe pas sur le prix de la concession. C’est une décision strictement personnelle. Toutefois, certains cimetières peuvent imposer la construction d’un caveau dans le cas d’une longue durée notamment.
Vous souhaitez en savoir plus sur les concessions funéraires ? Et plus particulièrement sur l’inhumation en pleine terre ou en caveau ? À travers cet article, nous aborderons les différences entre les deux modèles et les règles qui s’appliquent dans chacun des cas.
Inhumation en pleine terre ou en caveau funéraire ?
Quelles sont les règles et les spécificités d’une sépulture en pleine terre ou en caveau ? Retrouvez ci-après des informations pratiques, utiles à votre choix.
La mise en place d’une tombe en pleine terre
L’inhumation dite en pleine terre consiste à enterrer le cercueil en creusant un trou directement dans le sol. Dans ce cas précis, seule la semelle est obligatoire. Pour autant, la mairie peut également demander de construire une fausse case sous la semelle.
L’inhumation en pleine terre n’est pas majoritaire en France. En effet, les familles choisissent ce type de sépulture pour :
des raisons liées à la religion et/ou l’éthique,
des raisons financières (le coût de la construction d’un caveau est plus élevé).
Sachez qu’aucune mairie française ne peut vous interdire ce choix. En revanche, le cercueil résiste moins longtemps à ce type d’inhumation en raison de la forte humidité et du mouvement des sols. Il est bien évidemment possible d’ériger un monument funéraire sur une pleine terre.
La construction d’un caveau funéraire
Un caveau funéraire est un ouvrage, souterrain ou hors sol, au-dessus duquel peut-être installé une pierre tombale. Il est destiné à recevoir des cercueils et/ou des urnes. Il faut savoir que sa construction assure la protection du cercueil du défunt ou de l’urne (dans le cas d’une crémation) contre tout risque d’écrasement par la terre.
Le caveau peut être :
maçonné (en terre cuite ou blocs de béton) ;
préfabriqué (monobloc ; éléments ou panneaux assemblés) ;
cinéraire (également appelé cavurne).
Les familles privilégient ce modèle pour ses avantages :
Il peut comporter une ou plusieurs cases afin de regrouper les défunts d’une même famille, et d’offrir un lieu de recueillement commun.
Contrairement à l’inhumation en pleine terre, l’isolation de la fosse ainsi que la stabilité du monument sont de meilleure qualité.
Une sépulture familiale est, à long terme, plus économique qu’une sépulture individuelle.
Caveau ou pleine terre : quelle influence sur la conservation des cercueils ?
Comme évoqué précédemment, un cercueil disposé en pleine terre (même s’il est d’excellente qualité) ne pourra résister longtemps à la pression exercée par le poids de la terre et à l’humidité du terrain. Aussi, celui-ci se dégradera donc plus rapidement.
Dans un caveau funéraire, le cercueil peut rester intact plusieurs années (le nombre variant selon les conditions de température et d’humidité). Il permet également le rassemblement des défunts d’une même famille dans un même lieu de sépulture, en prévoyant un nombre suffisant de places.
Est-il possible d’ériger un monument funéraire sur une pleine terre ?
Oui. Par sécurité, il faudra toutefois attendre un délai de quelques mois entre le creusement et l’inhumation du cercueil afin de permettre à la terre de se tasser et d’assurer une bonne stabilité à la pierre tombale.
Certains cimetières exigent la construction d’une fausse case (sorte de fondation en béton de 50 cm de haut) dans le but de garantir une meilleure durabilité à la tombe. Dans ce cas-là, il n’est pas nécessaire d’attendre pour réaliser les travaux de marbrerie.