Cérémonie religieuse ou civile ?
Sarah
5 mai 2019

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L’importance du cérémonial funéraire pour les familles en deuil.
Toutes les communautés marquent le passage de la vie à la mort, quelles que soient les origines religieuses, culturelles ou ethniques. Ce qui diffère, c’est la manière dont ce cérémonial funéraire va s’établir. Mais, dans tous les cas, ritualiser la cérémonie est primordiale pour :
matérialiser le décès et la séparation,
rendre hommage à l’être cher,
apporter de la douceur et de la joie grâce aux souvenirs évoqués.
La cérémonie funéraire civile
Une famille peut souhaiter une cérémonie en accord avec la vie de l’être cher et opter pour une cérémonie civile, davantage personnalisable.
Si vous le désirez, il vous est tout à fait possible de prendre l’initiative de préparer la cérémonie et de l’orchestrer. Vous pourrez être guidé dans cette étape et vous pourrez demander l’avis de professionnels, qui sauront être force de proposition pour vous aider à préparer ce moment unique. Votre conseiller funéraire saura être à l’écoute.
Quelques moments clés viennent ponctuer la cérémonie par :
L’accueil : présentation à toute l’assemblée de la personne décédée et rappel de son lien avec les personnes présentes.
L’évocation : éléments marquants de la vie de l’être cher, son histoire et ses valeurs.
L’hommage : personnalisation et temps d’écoute des musiques choisies, lecture de textes ou discours.
La séparation : signes d’hommage et gestes d’adieu.
L’explication : indication à l’assemblée de ce qu’il va se passer, les condoléances, etc.
La cérémonie funéraire religieuse
Dans le cadre de funérailles catholiques, c’est sur la conviction de la résurrection que se porte la célébration des obsèques. Le corps bénéficie d’un profond respect. Il représente l’élément central de la cérémonie, en référence au corps du Christ.
Depuis 1963, l’église tolère la crémation. Elle indique cependant une préférence pour l’inhumation. La cérémonie ne se déroule pas en présence d’une urne funéraire.
La famille se réunit avec le prêtre, mais aussi parfois une « équipe de laïcs » avec lesquelles elle va préparer la cérémonie. Les temps à respecter sont sensiblement les mêmes que ceux d’une cérémonie civile. Le temps d’accueil demeure. Une lecture de la Parole de Dieu a également lieu.
Le moment de la prière universelle invite à la communion dans l’assemblée et il marque souvent un temps fort. Un dernier adieu est alors prononcé pour marquer le départ du défunt vers l’au-delà. Une bénédiction a lieu.
Il se peut qu’un membre du culte poursuive la cérémonie en accompagnant le défunt jusqu’à sa dernière demeure, c’est-à-dire à son lieu d’inhumation.